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Interview d’alumni #20 : Malaurie Forets, Directrice des Ressources Humaines & Responsable Performance Franchise chez KFC France

INTERVIEWS

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10.29.2025

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Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Malaurie Forets, je suis aujourd’hui Directrice des Ressources Humaines pour le groupe de restauration rapide KFC, sur le marché français. 

Cela inclut un parc d’environ 400 restaurants et à peu près 15 000 collaborateurs. 

J’ai démarré mes études de droit à la faculté de Nantes, où j’ai suivi une licence. Ensuite, j’ai rejoint Université Côte d’Azur à Nice pour ce qu’on appellerait aujourd’hui un master 1 et 2, en Droit.


Pourquoi avoir choisi l’université ?

Pour les études de droit, passer par l’université, c’est pour moi le meilleur cursus. C’est la formation la plus complète et la plus poussée. 

Le choix de Nice, s’est fait pour des raisons personnelles d’abord, mon mari a été affecté sur la Côte d’Azur. J’ai donc poursuivi là-bas. Mais ce n’était pas totalement un hasard, je voulais déjà me spécialiser en droit du travail. J’ai donc orienté mes choix pour rejoindre cette faculté précisément où j’ai eu la chance d’intégrer un DESS très reconnu.


Avez-vous un souvenir particulier de votre passage à l’université ?

Je me souviendrai toujours de mon premier cours en amphi. J’ai découvert l’université avec vue sur la mer. Je voyais les palmiers et la mer derrière les fenêtres ! 

J’ai directement mesuré la chance que j’avais d’étudier dans ce contexte, contrairement à d’autres étudiants qui, eux, avaient toujours connu ce cadre. C’était exceptionnel, presque californien. 

J’ai aussi beaucoup apprécié la qualité des cours, je ne ressentais pas d’écart de niveau, c’était une très bonne formation.


Comment vos études vous ont-elles préparé à ce que vous faites aujourd’hui ?

Ça a été le début d’un parcours. L’université m’a apporté des bases solides en termes de connaissances juridiques, mais aussi une vraie structuration intellectuelle, une capacité d’analyse, de réflexion et d’organisation. 

En fait, un mode de pensée autour de projets et des problématiques qui pouvaient m'être présentés, qui m'ont mise en forme et qui m'ont permis ensuite de mettre en application tout cela dans la vie professionnelle.


À quoi ressemble une journée type dans votre poste aujourd’hui ?

Justement, il n’y a pas vraiment de journée type, et c’est ce que j’aime. Bien sûr, il y a des sujets récurrents, la formation, la rétention des talents, les relations sociales avec les partenaires, mais chaque jour apporte son lot de nouveautés. A l'intérieur de ces grandes thématiques, il y a tous les jours des dossiers très nouveaux. 

Les priorités changent selon les besoins de l’entreprise, le contexte économique, les projets. C’est un métier vivant, où aucune journée ne ressemble à la précédente. Cela correspond à ma personnalité : j’aime le changement, la nouveauté, la remise en question. 

Même sur des sujets récurrents, le contexte change, et il faut les aborder différemment. Et puis, les relations humaines sont au cœur de mon métier. C’est ce que j’aime le plus.


Quel message souhaiteriez-vous transmettre aux étudiants ou jeunes diplômés ?

Concernant les étudiants je pense que j’aimerai appuyer sur le fait de ne pas négligez le choix des stages. Un stage n’est pas juste une case à cocher, c’est souvent le premier pas vers le monde professionnel. 

Aujourd'hui, les entreprises, n’ont pas juste besoin de tête bien faites. Elles ont surtout besoin de collaborateurs qui font preuve de bon sens et qui savent s'adapter à l'aspect pratique de la vie d'une entreprise. 

Je suis aussi une grande défenseuse de l’alternance : c’est pour moi la meilleure façon de combiner théorie et pratique. 

Pour ce qui est des jeunes diplômés : restez ouverts d’esprit. Beaucoup ont une idée trop précise de ce qu’ils veulent faire et passent à côté d’opportunités intéressantes. Soyez curieux, explorez, même ce qui ne correspond pas à votre plan initial. 

On peut s’épanouir ailleurs que là où on pensait aller au départ.


Vous n’en seriez pas arrivée là si… ?

Si je n’avais pas été curieuse.

J’ai toujours travaillé dans les ressources humaines, mais je n’ai jamais hésité à changer de secteur, à déménager, à saisir des opportunités inattendues. Puis, les rencontres ont beaucoup compté aussi. Il faut savoir développer son réseau, les bonnes rencontres se provoquent : il faut se motiver à intégrer des réseaux de professionnels, participer à événements, des conférences. 

Cela permet aussi de partager les bonnes pratiques, de s’ouvrir à de nouvelles perspectives et d’entretenir sa curiosité. Parfois, ça permet de rencontrer les bons alliés au bon moment..


Qu’est-ce qui vous donne envie de vous lever le matin ?

Le sentiment d’être utile. Utile à mes collègues, à mon entreprise, à ma famille. Le sentiment d’accomplissement, d’avoir trouvé ma place dans la société, dans ma vie personnelle comme professionnelle. 

Je souhaite à tout le monde de ressentir ça : de se dire je suis là où je dois être..


Quelle est votre devise ?

Je suis une éternelle optimiste. 

J’ai toujours tendance à dire que le meilleur est à venir

Même dans les moments difficiles, il faut se dire que c’est un apprentissage, et qu’après la vague, il y a forcément une remontée.

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